
Beck
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Depuis plus de soixante-dix ans, la musique populaire érige ses figures : certaines multiplient les disques-événements, d’autres marquent l’histoire avec une œuvre brève mais décisive. Et puis il y a ceux dont la présence se déploie en marge du tumulte, avec une discrétion d’autant plus remarquable que leur talent, lui, fait l’unanimité. Beck appartient à cette catégorie singulière.
Révélé en 1993 à grand renfort de clip sur MTV, à une époque qui encense les hybridations entre rap et influences diverses, il aurait pu s’installer dans ce succès précoce. Mais dès l'année suivante, il brouille les pistes, refusant de céder à la tentation de la répétition. Chaque album devient alors une échappée, parfois expérimentale, parfois plus acoustique, mais toujours imprévisible.
Beck n’a jamais cherché à occuper l’espace. Ses tubes existent, mais ne résument rien. Son œuvre, forte de quatorze albums en un peu plus de vingt-cinq ans, se construit dans la durée, par strates successives, entre disques phares et projets plus discrets.
Si il est difficile de séparer les Beatles de Liverpool, U2 de Dublin et Prince de Minneapolis –, Beck, lui, reste indissociable de Los Angeles. Une ville dont il capte les éclats et les failles, jusque dans les morceaux les plus intimes.
C’est cette relation, subtile et souterraine, entre Beck, sa ville , la spiritualité, et son œuvre, que Pauline Guedj explore dans Beck, des palmiers dans l’espace, publié chez Playlist Society, et dont nous parlons dans cet épisode.
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