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Choses à Savoir
Episódios
  • Pourquoi les cheveux frisent-ils lorsqu'ils sont exposés à l'humidité ?
    Aug 21 2025

    Rediffusion


    De nombreuses personnes remarquent que leurs cheveux frisent en milieu humide, même s’ils sont naturellement raides. Si les frisottis ont leur charme, il convient de comprendre pourquoi ils apparaissent lorsque l’on souhaite s’en prémunir.

    Absorption de l’humidité de l’air

    Tous les types de cheveux peuvent friser en milieu humide, mais les cheveux bouclés ou ondulés auront tendance à donner des frisottis plus prononcés. Il faut d’abord savoir que les cheveux disposent d’une capacité naturelle à absorber l’eau présente dans l’air. Plus l’humidité de l’air augmente, comme c’est le cas lorsqu’il pleut ou à la piscine, plus les cheveux absorbent d’eau. Cette hydratation supplémentaire provoque l’expansion de la fibre capillaire. Le phénomène est plus marqué sur les cheveux ayant une couche externe abimée ou décollée, car elle favorise la pénétration de l’eau dans le cortex du cheveu.

    Le rôle des liaisons hydrogènes

    Par temps sec, la kératine qui forme les cheveux se lie à l’eau présente dans la fibre capillaire par des liaisons hydrogènes. Il s’agit de ponts formés entre deux atomes qui contribuent à donner leur forme aux cheveux. Quand les cheveux absorbent de l’humidité, ces liaisons relativement fragiles se brisent. D’autres liaisons se forment, occasionnant un changement de l’apparence du cheveu. Mais le processus est réversible : dès que l’eau en excès s’élimine, les liaisons initiales se reforment.

    La dilatation des cheveux sous le coup de l’humidité perturbe donc provisoirement la structure naturelle des cheveux. Les types ondulés et bouclés vont devenir frisés, tandis que les cheveux lisses arboreront des ondulations et vagues légères. Le volume des cheveux augmente aussi, du fait de l’expansion de la fibre capillaire gorgée d’eau. Les cheveux déjà épais tendent à moins gonfler que les cheveux fins, qui se remplissent d’eau et frisent davantage.

    Les facteurs qui influencent le phénomène

    La porosité des cheveux fait référence à leur capacité à retenir l’humidité. Plus les cheveux sont endommagés par des traitements chimiques, plus les écailles sont ouvertes, plus l’humidité pénètre aisément dans la fibre et crée des frisottis. Au contraire, les cheveux à faible porosité présentent des écailles serrées et absorbent moins l’humidité. Ils ont moins tendance à friser.

    Il faut aussi noter que certains produits capillaires forment une barrière protectrice contre l’humidité. C’est le cas de ceux qui contiennent des silicones, des huiles ou des agents hydratants. Ils contribuent à réduire les frisottis.

    La température élevée peut quant à elle amplifier la tendance à friser en augmentant la production de sébum, ce qui rend les cheveux plus susceptibles d’absorber l’humidité ambiante.

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  • Pourquoi les bébés trouvent-ils réconfortant de serrer une peluche pour dormir ?
    Aug 20 2025

    Rediffusion


    Qu’il est mignon, cet enfant qui s’endort avec son doudou serré tout contre lui ! Cette habitude s’observe chez les bébés de toutes les cultures, qu’elle que soit la taille ou l’apparence du doudou en question. Elle perdure même chez certains adultes, qui s’endorment lovés contre leur partenaire ou leur oreiller. Pourquoi ce phénomène s’avère-t-il aussi efficace pour favoriser l’endormissement des bébés ?

    La sécurité émotionnelle

    Les nourrissons se montrent très vite sensibles à la séparation, notamment à celle qui accompagne le coucher. Dès l’âge de 6/8 mois, bébé comprend que ses parents existent même lorsqu’ils ne sont pas avec lui. Il intègre alors la notion de permanence des objets et des individus, et peut développer une appréhension à l’idée d’être séparé de son père ou de sa mère. Le simple fait de tenir une peluche familière contribue à apaiser l’enfant, car elle représente un élément constant dans son environnement. Lors du coucher, la peluche devient le substitut temporaire aux parents, apportant confort et protection dans un moment de potentielle insécurité.

    L’attachement aux objets transitionnels

    C’est le pédiatre Donald Winnicott qui introduit la notion d’objet transitionnel. Qu’il s’agisse d’un doudou, d’un vêtement ou d’un jouet, cet objet a pour but d’aider l’enfant à surmonter son angoisse de séparation. Le bébé investit sa peluche émotionnellement, de sorte qu’elle lui procure une continuité de présence rassurante lorsque ses parents sont absents. Le fait d’avoir un objet transitionnel est un comportement parfaitement sain pour l’enfant, qui lui permet de développer sa confiance en soi et sa faculté à s’auto-apaiser.

    L’effet des peluches sur le stress

    Le contact d’une peluche contre soi permet d’expérimenter une baisse du stress et de l’anxiété. Cela s’explique par un phénomène tout à fait réel, qui est la baisse du cortisol. Le toucher doux et la présence de la peluche agissent sur le système nerveux, qui traduit ce stimulus par un message apaisant, réduisant les niveaux de cortisol, l’hormone du stress. Détendu, l’enfant peut alors s’endormir plus facilement.

    Autres facteurs biologiques

    Au-delà de l’aspect émotionnel, serrer une peluche contre soi entraine des effets biologiques bénéfiques au sommeil. Le contact physique favorise la régulation du rythme cardiaque et de la respiration. Il stimule aussi la libération d’ocytocine, l’hormone du bien-être, qui induit une sensation de confort et de bonheur très efficace pour un endormissement serein.

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    2 minutos
  • Pourquoi les rapports sexuels dans l’espace pourraient être compliqués ?
    Aug 19 2025

    Rediffusion


    Le tourisme spatial n’est plus un fantasme, et les missions au-delà de notre planète se succèdent sans relâche. Bien que la NASA ait clairement annoncé qu’elle n’avait absolument aucune donnée à partager sur d’éventuels rapports sexuels dans l’espace, la question va se faire de plus en plus pressante. La sexualité, en tant que part importante du bien-être humain, devrait en effet faire partie intégrante des préoccupations des personnes qui voyagent dans l’espace sur des durées prolongées. Mais nous allons voir que la possibilité d’avoir des relations intimes dans l’espace est entravée par plusieurs éléments.

    La microgravité et ses effets sur le corps humain

    Nous savons, grâce aux études et observations menées sur les astronautes partis plusieurs mois en mission, que la microgravité vécue à distance de la Terre entraîne des répercussions sur le corps humain. La circulation sanguine, par exemple, est altérée, ce qui peut compliquer l’excitation sexuelle, basée sur un afflux sanguin vers les organes génitaux. La gravité sur Terre aide le sang à atteindre les extrémités du corps, ce qui n’est plus le cas lorsque l’on s’éloigne de notre planète. L’apesanteur s’avère aussi néfaste pour le système cardiovasculaire et le développement des muscles et des os, autant de points qui peuvent entraver la poursuite d’un rapport sexuel classique.

    Les défis de l’environnement spatial

    Sans gravité, deux partenaires pourraient rencontrer des difficultés à stabiliser leurs corps et à trouver des positions confortables. Les mouvements qui unissent deux personnes ayant un rapport sexuel sur Terre reposent beaucoup sur la pesanteur. Dans l’espace, les partenaires devraient faire preuve d’un effort accru et d’une coordination efficace. Ils devraient ainsi se sangler aux parois pour pouvoir rester en contact permanent, ou trouver des alternatives similaires.

    Dans les vaisseaux spatiaux, qui sont des environnements confinés et pressurisés, il est rare de trouver de l’intimité. La restriction spatiale peut rendre les rapports sexuels inconfortables au niveau psychologique, mais aussi physique avec des pièces exiguës laissant peu de place au mouvement.

    L’impact de l’enfermement

    Les missions spatiales de longue durée ont un réel impact sur la libido et les relations interpersonnelles. Qu’il s’agisse de l’isolement, du stress de la mission ou des tensions avec d’autres membres de l’équipage, tout l’environnement concourt à la réduction du désir sexuel, amplifiée par un sommeil souvent moins réparateur.

    Concevoir un enfant dans l’espace, mission impossible ?

    Au-delà de la sexualité, la reproduction humaine elle-même semble difficile à mettre en œuvre dans l’espace. L’absence de gravité terrestre pourrait altérer la capacité des spermatozoïdes à migrer vers l’ovule. Même en cas de fertilisation, l’embryon devrait se développer dans un environnement contraignant qui pourrait entrainer des risques pour sa santé. Cependant, des études menées sur des embryons de souris ont montré que la microgravité n’empêchait pas un développement normal des fœtus. Dans tous les cas, il reste encore beaucoup à apprendre sur la sexualité dans l’espace afin de concevoir des solutions aux défis qu’elle pose.

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