A la veille des fêtes, on a voulu vous proposer une discussion chill entre Maïram Guissé et Tsippora.

Une discussion autour du livre de Maïram Sous nos peaux paru le 22 octobre aux éditions Grasset, qui est une mise en lumière de vécus, de représentations féminines sous divers profils de femmes noires en france.

Une œuvre non essentialiste et rafraîchissante qui fait du bien, parce qu’il dit la vérité avec délicatesse.

Bonne écoute

Se procurer le livre : https://www.grasset.fr/livre/sous-nos-peaux-9782246844280/

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Dans cet épisode, Loriane nous parle de son fils, de sa maternité, de santé mentale, de charge, de joie et d’amour aussi, mais surtout : de tout ce que la société ne montre pas assez quand on parle de parentalité et de handicap.

Bonne écoute !

Sam est la co-fondatrice du collectif Décolonisons le Féminisme, un collectif militant, antiraciste et décolonial né en mai 2020.

Face aux violences systémiques dans les parcours de soin, Sam et son collectif ont créé leurs propres espaces de soin : des lieux pour que les femmes racisées puissent être écoutées, crues, prises en charge, sans qu’on nie leur douleur, sans qu’on doute de leurs mots.

Elle nous raconte la solitude face aux douleurs gynécologiques dès l’adolescence, l’incompréhension, les kystes, les crises, les diagnostics manqués.
Et surtout, elle raconte les répercussions que cela a eu sur sa fertilité, son rapport à son corps, à la médecine, à elle-même.

Dans cet épisode, Sam revient sur 11 années d’errance médicale.

Merci à Sam pour son courage, pour avoir partagé ce parcours intime, politique et bouleversant.
Pour aller plus loin sur ces questions, vous pouvez suivre le collectif : @decolonisonslefeminisme sur Instagram.

« Quand j’étais plus petite, on me disait toujours que je faisais plus que mon âge ou que j’étais très mature pour mon âge, et ça me flattait… Et c’est maintenant à l’âge adulte que j’ai réalisé que ce n’était pas un compliment. »

Dans ce nouvel épisode, nous ouvrons une page intime et collective : celle de l’adultification des jeunes filles noires. Ce phénomène, qui consiste à leur confier trop tôt des responsabilités d’adultes et à nier leur enfance, laisse des traces profondes sur la santé mentale, la vie affective et les choix de vie.
Avec notre invitée Anaïs Alachède (infirmière, sexologue et autrice) nous revenons sur ce que signifie grandir en étant perçue comme “trop mûre”, “trop forte”, “trop responsable”… et sur les conséquences de ce poids porté dès l’enfance.
Cet épisode est une invitation à reconnaître nos blessures communes, à nommer ce qui a été normalisé trop longtemps, et à imaginer ensemble des manières d’y répondre : en créant des espaces safe, en valorisant la soft life et en transmettant autrement aux nouvelles générations.

Dans cet épisode, Cynthia, mère et professionnelle dans la culture, nous livre son combat pour protéger son fils des violences intrafamiliales et contre un système judiciaire qui, loin de la soutenir, l’a criminalisée.

Entre violences conjugales, stéréotypes racistes et sexistes, et un parcours judiciaire kafkaïen, Cynthia raconte comment, en tant que femme noire, on lui a refusé le droit élémentaire d’être crue, protégée… et même celui d’élever son propre enfant.

Aux côtés de son avocate Maître Florence Fekom, elles dévoilent les failles béantes d’une justice qui perpétue la douleur au lieu de la réparer.

Un épisode puissant sur la misogynoir, la justice reproductive, et la force de continuer à se battre pour ses droits et ceux de ses enfants.

Depuis les débuts de Tant que je serai noire, vous avez pu entendre des femmes et minorités de genre noires, qui racontent leur histoire, ce qu’ielles ont vécu, ce qu’ielles refusent et ce qu’ielles portent.

Pour cette saison, j’ai envie de faire entendre les voix de celles et ceux qui s’inscrivent dans la justice reproductive, celles qui agissent, soignent, accompagnent et documentent.

Cette idée a émergé au sein de l'équipe de Tant que je serai noire, lors d'une réunion de travail autour de notre public, de notre vision, et de nos combats.

Car Tant que je serai noire, ce n’est plus qu’un podcast. C’est aussi une association. Un collectif qui s’est développé autour de ce média. Et donc, lors de cette réunion d’équipe, on s’est dit qu’il fallait définir ce concept de justice reproductive pour que tout le monde le comprenne — parce que la justice reproductive est encore peu connue en France et en Europe : la justice reproductive est le cœur de ce que nous faisons. Elle structure nos projets, nos formats, nos engagements.

Quand j’ai lancé le podcast, je ne connaissais pas ce concept. C’est au fil de mes lectures, de mes rencontres, de mes engagements, que j’ai mis un mot sur ce que nous faisons. Aujourd’hui, une définition s’impose, pour que ce soit clair pour tout le monde.

La justice reproductive, c’est plus que le droit à l'avortement ou l'accès à la contraception. C'est le droit de choisir si, quand et comment avoir des enfants le tout avec dignité. Le droit d'être parent dans des conditions dignes. Le droit de ne pas être parent dans des conditions dignes. Le droit d'avoir accès à des soins sûrs et respectueux, quels que soient sa couleur de peau, sa classe, son corps, son genre, son orientation sexuelle ou sa religion.

CE QUI VOUS ATTEND DANS LA SAISON

Cette saison, on parlera d’intime. Mais aussi du politique.

D’amour. Mais aussi de colère.

De corps. Mais aussi de fatigue.

Bienvenue dans la nouvelle saison de Tant que je serai noire.

Dans cet épisode, nous plongeons dans les réalités souvent survolées de la vie à Mayotte en donnant la parole aux concernées.

Alice, Amina et Laura parlent la crise de l'eau qui frappe l'île, ses conséquences sur la santé publique et le quotidien des habitants, ainsi que les défis de l'éducation et de la délinquance juvénile. Elles soulignent l'importance de l'éducation à la contraception et à la santé sexuelle, surtout chez les jeunes, et les réalités des professionnels de la santé pour améliorer la situation malgré les obstacles.

Cet épisode offre une fenêtre sur les complexités d'un département français souvent oublié et les choix de vie qui en découlent.

D'avance, veuillez nous excuser pour la qualité audio des enregistrements liée au réseau internet.

Bonne écoute ✨

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Merci à Alice K pour le montage.

Merci à Absana pour le script.

Merci aux invitées.

Avez-vous déjà ressenti un sentiment qui semble aller à l'encontre de ce que la société attend de vous ?
Dans cet épisode, nous accueillons Sandra, 35 ans, mariée et mère d'une petite fille de six ans.

Sandra partage avec nous son parcours singulier : de son enfance à La Réunion, marquée par une adolescence tumultueuse et une relation conflictuelle avec sa mère, à sa vie actuelle en métropole.

Elle est fonctionnaire, chef de service, et décrit une personnalité atypique et indépendante. Sandra a également écrit un livre sur son adolescence chaotique intitulé « Plus fort que les mots », et elle nous confie comment sa maternité a joué un rôle dans le travail de guérison de son passé.
Le sujet de cet épisode : le regret maternel.

Sandra nous livre un témoignage poignant sur le regret maternel, un sentiment complexe et souvent tabou. Elle nous parle de sa décision initiale de ne pas vouloir d'enfants, de son changement d'avis à l'approche de la trentaine, et de la réalité de son expérience en tant que mère.

Elle aborde les difficultés rencontrées, notamment le poids des attentes culturelles et la perte de son identité individuelle au profit de son rôle de mère.

Sandra expose sans détour les moments où elle a dû mettre sa carrière et ses désirs personnels de côté pour sa fille, et comment elle a dû lutter pour faire comprendre à son entourage qu'être mère n'était qu'une partie de son identité.

Ce témoignage est une invitation à réfléchir sur les idéaux de la maternité et à reconnaître que tous les parcours sont uniques.

✨Merci à Sandra.

✨Merci à Absana pour le script et à Alice pour le montage.

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