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Dès sa parution, en 1856, le premier grand roman de Zola excède la réalité, le réalisme et même le naturalisme dont précisément "Thérèse Raquin" ouvre les portes. Il se hausse au fantastique sans quitter le clinique et c'est précisément ce qui empoigne l'auditeur d'aujourd'hui devant ce très noir tableau des passions humaines.

Petit village côtier isolé, vivant de la pêche, Coqueville compte moins de deux cents habitants. Dans cet endroit paradisiaque, le quotidien est cependant rythmé par les querelles entre deux grandes familles...

Durandeau est un riche industriel que les scrupules n'étouffent pas. Alors que tant d'autres spéculent sur la beauté et ses accessoires, il va développer une affaire florissante en faisant commerce des filles laides...

"Comment on se marie" et "Comment on meurt" traitent des deux thèmes dont le code social permet de dépeindre les individus en groupe...

Comme le confesse Émile Zola, critique d'art, ami d'enfance de Paul Cézanne, fervent défenseur de Manet, de Monet et des impressionnistes contre l'art académique,: " 'L'Œuvre' est un roman où mes souvenirs et mon cœur ont débordé". L'ouvrage suit une bande d'amis constituée autour d'un peintre et d'un écrivain. Ils fréquentent d'autres artistes, des sculpteurs, des architectes et des journalistes. L'auteur se met en scène dans le personnage de l'écrivain Pierre Sandoz, l'ami d'enfance de Claude Lantier, peintre génial mais maudit.

Sex, betrayal, murder and corruption form the basis of this sensational novel by one of the leading French authors of the 19th century. Jacques Lantier is a man with a hereditary homicidal lust. When he sees Roubaud and his wife Severine slit the throat of a wealthy nobleman, it is the catalyst for a string of murders in a convoluted plot full of horror and suspense.

Orphaned with a substantial inheritance at the age of 10, Pauline Quenu is taken from Paris to live with her relatives, Monsieur and Madame Chanteau and their son Lazare, in the village of Bonneville on the wild Normandy coast. Her presence enlivens the household and Pauline is the only one who can ease Chanteau's gout-ridden agony. Her love of life contrasts with the insularity and pessimism that infects the family, especially Lazare, for whom she develops a devoted passion.

Молодой священник Серж Муре попадает в деревню, жители которой практически безразличны к вопросам веры. Находясь в конфликте между реальностью и внутренними устремлениями, аббат впадает в тяжёлое невротическое состояние. Тогда его дядя, доктор Паскаль, отвозит юношу в заброшенный сад Параду.

"Comment on se marie" regroupe quatre courts récits d'Émile Zola, qui relèvent de l'étude de mœurs. Quatre mariages, quatre milieux sociaux différents et un seul regard. Si, chez les bourgeois, le mariage est une transaction financière, chez d'autres l'amour est possible. L'auteur montre les différences de modes de vie pour mieux laisser apprécier l'absolue similarité des rapports conjugaux, et l'inexorable défaite du mariage tel que le XIXe siècle l'imposait aux hommes et aux femmes.

Quand on enferme la vérité sous terre, elle s'y amasse, elle y prend une force telle d'explosion, que, le jour où elle éclate, elle fait tout sauter avec elle. On verra bien si l'on ne vient pas de préparer, pour plus tard, le plus retentissant des désastres. Zola publie en 1898 l'article "J'accuse !" dans "L'Aurore", pour dénoncer l'incroyable erreur judiciaire portée à l'encontre d'Alfred Dreyfus.

Sous le second empire, le bouleversement de Paris voit le quartier marchand se transformer avec l'apparition du projet Baltard...

Octave Mouret, précurseur inspiré, bouleverse sa corporation comme Haussmann bouleverse la ville. Il parie tout sur les femmes, sur leurs envies et sur leur incapacité à surmonter les tentations.
Une lui résiste : Denise, incarnation de la vertu et de la générosité. Elle devient une obsession pour cet ogre.

Des batignolles à Auteuil, un mécanicien de locomotive erre, le couteau à la main, hanté par une idée fixe : tuer une femme... Dans le train qui mène au Havre, un couple poignarde sauvagement un notable du régime impérial, avant de le jeter sur la voie. À la Croix-de-Maufras, lieu dit reculé, un garde-barrière empoisonne son épouse, dans l'espoir de mettre enfin la main sur son magot.

La spéculation, telle qu'elle se pratique de nos jours, naît sous le Second Empire. Aristide Rougon, dit Saccard, le promoteur immobilier de "La Curée", réapparait ici en conquérant de la finance.Le "jeu" capitaliste enflamme les passions des grandes fortunes comme des classes laborieuses. Zola démonte le mécanisme des opérations boursières et scrute les personnages typiques du milieu de l'argent.

Dans son univers clos, Angélique, jeune orpheline recueillie par un couple de brodeurs, les Hubert, confond le rêve et la réalité et se passionne pour la vie des saints. Pour quelle raison les miracles de La Légende dorée ne se produiraient-ils plus ? Innocente dans sa conception de l'amour, elle ne rêve plus que de rencontrer l'image pure et idéale de celui qui l'aimera et qui se dévoilera à elle sans se présenter. Elle tombe éperdument amoureuse de Félicien, jeune ouvrier verrier.

Le second empire vu sous l'angle des Rougon, archétypes de la bourgeoisie ambitieuse et parvenue.

Dans ce roman, on découvre une société dominée par le plaisir et l'argent, le milieu du théâtre parisien au 19ème siècle et de la prostitution, celui de l'aristocratie et de la grande bourgeoisie.À travers le personnage de Nana, jolie fille du ruisseau, prostituée et comédienne sans talent devenue célèbre courtisane, Zola décrit la déchéance d'une femme, et celle de la bonne société qui lui apporte ses amants, mais aussi la fin du Second Empire, qui se rue avec insouciance vers la guerre et la débâcle.

Octave Mouret (le futur héros du "Bonheur des dames"), débarque à Paris et devient le nouveau locataire d'un immeuble bourgeois de six étages, situé rue de Choiseul. Il découvre rapidement que dans cette demeure en apparence de réputation irréprochable, les intrigues font partie de la vie courante des habitants. Derrière une belle façade se dissimule une cour intérieure d'où émanent des odeurs nauséabondes dues aux détritus des cuisines que les domestiques jettent par les fenêtres. Et par analogie, derrière cette respectable façade, existe un puant cloaque moral.

Étienne Lantier, mécanicien au chômage, erre sur les routes du nord de la France. Au hasard d'une rencontre, frigorifié et mort de faim, il finit par trouver un emploi dans la mine du Voreux. Il découvre alors les conditions inhumaines du travail et la misère de la vie de mineur. Mais, les conditions économiques étant au plus bas, la Compagnie propriétaire du Voreux essaie de baisser encore leurs maigres salaires.