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La musique se livre

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De: La musique se livre
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Chaque mois dans La Musique se Livre, Raphaël Melki reçoit un auteur qui a écrit un ouvrage de référence sur un artiste, un groupe, une tendance, ou un genre. 55 minutes mensuelles qui met la "littérature musicale" en valeur.

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Fréquence Protestante
Música
Episódios
  • New Wave
    Jun 14 2025

    Qu’est-ce qu’un genre musical ?
    Est-ce une simple étiquette pratique pour les disquaires, les journalistes, les plateformes de streaming ? Un cadre pour aider à trier, à recommander, à classer ? Ou est-ce quelque chose de plus profond : une esthétique, une attitude, une atmosphère, voire une manière de percevoir le monde à travers le son ?

    Cette question peut sembler abstraite, mais elle se pose avec force dès qu’on plonge dans l’histoire des musiques dites « alternatives ». Car ces musiques là, nées souvent dans les marges, portées par des artistes en rupture ou en recherches d’autres voies, finissent elles aussi par être regroupées, nommées, catégorisées. Pourquoi ? Est-ce la peur du désordre ? Ou le besoin, pour l’auditeur comme pour l’industrie, de repères familiers ?

    Prenez la New Wave, par exemple. Un terme vaste, mouvant, qui a servi à désigner une constellation d’artistes apparus à la fin des années 70 et au début des années 80, dans le sillage du punk, mais en quête de sons nouveaux, plus synthétiques, plus glacés, parfois plus introspectifs. Derrière cette bannière se côtoient des groupes aussi différents que Depeche Mode, The Cure, Joy Division, Siouxsie and the Banshees, ou encore Simple Minds. Très vite, d’autres étiquettes sont venues affiner – ou brouiller – le tableau : coldwave, gothic, darkwave… autant de sous-genres qui tracent des lignes plus sombres, plus minimalistes, plus intenses.

    C’est ce territoire musical, mystérieux et fascinant, que notre invité du jour a choisi d’explorer. Sylvain Fanet, vient de publier un livre passionnant intitulé Dark Lands – La face sombre de la new wave, aux éditions GM. Un livre où il interroge non seulement les groupes et les sons, mais aussi les ambiances, les filiations, les zones d’ombre d’une musique à la fois héritière du romantisme noir et annonciatrice de bien des expérimentations à venir.

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    1 hora
  • Beck
    May 10 2025

    Depuis plus de soixante-dix ans, la musique populaire érige ses figures : certaines multiplient les disques-événements, d’autres marquent l’histoire avec une œuvre brève mais décisive. Et puis il y a ceux dont la présence se déploie en marge du tumulte, avec une discrétion d’autant plus remarquable que leur talent, lui, fait l’unanimité. Beck appartient à cette catégorie singulière.

    Révélé en 1993 à grand renfort de clip sur MTV, à une époque qui encense les hybridations entre rap et influences diverses, il aurait pu s’installer dans ce succès précoce. Mais dès l'année suivante, il brouille les pistes, refusant de céder à la tentation de la répétition. Chaque album devient alors une échappée, parfois expérimentale, parfois plus acoustique, mais toujours imprévisible.

    Beck n’a jamais cherché à occuper l’espace. Ses tubes existent, mais ne résument rien. Son œuvre, forte de quatorze albums en un peu plus de vingt-cinq ans, se construit dans la durée, par strates successives, entre disques phares et projets plus discrets.

    Si il est difficile de séparer les Beatles de Liverpool, U2 de Dublin et Prince de Minneapolis –, Beck, lui, reste indissociable de Los Angeles. Une ville dont il capte les éclats et les failles, jusque dans les morceaux les plus intimes.

    C’est cette relation, subtile et souterraine, entre Beck, sa ville , la spiritualité, et son œuvre, que Pauline Guedj explore dans Beck, des palmiers dans l’espace, publié chez Playlist Society, et dont nous parlons dans cet épisode.

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    59 minutos
  • Talking Heads
    Feb 8 2025

    Il est réducteur de cantonner les Talking Heads à la new wave ou au post-punk, car leur génie réside précisément dans leur capacité à transcender les genres. Du funk hypnotique de 'Remain in Light' - considéré par beaucoup comme leur chef-d'œuvre absolu - aux pulsations afrobeat de 'Speaking in Tongues', le groupe a su créer une fusion inédite, oscillant constamment entre avant-garde radicale et tubes grand public comme 'Psycho Killer' ou 'Burning Down the House'.

    Au cœur de cette alchimie, la personnalité fascinante de David Byrne, frontman atypique aux danses saccadées et aux costumes démesurés, mais aussi les tensions créatives avec la section rythmique formée par Tina Weymouth et Chris Frantz. Cette dynamique complexe a façonné un son unique, immortalisé dans l'électrisant 'Stop Making Sense' - sans doute le plus grand film de concert jamais réalisé.

    Pour explorer cet univers singulier, nous recevons aujourd'hui John Raby, auteur d'une nouvelle analyse approfondie du parcours des Talking Heads. De leurs débuts minimalistes au CBGB jusqu'à leurs explorations rythmiques avec Brian Eno, nous verrons comment ce groupe new-yorkais a réinventé la notion même de ce que pouvait être un groupe de rock en a peine une décennie et 8 albums studios.

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    1 hora
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