Episódios

  • Michael Jackson
    Nov 8 2025

    Comment aborder, en 2025, une nouvelle émission consacrée à Michael Jackson ?
    À la fin du siècle dernier, on a tout disséqué : chaque chanson, chaque clip, chaque album. On a érigé Michael en icône absolue de la pop mondiale. Puis le siècle suivant s’est chargé de le brûler, de le salir, souvent à tort, jusqu’à sa disparition… et même au-delà.

    Livres, documentaires, débats, podcasts, magazines : Michael continue d’alimenter les passions, les polémiques et les fascinations.
    Alors, la question demeure : de quoi peut-on encore parler pendant une heure ?

    Il fallait un angle, une perspective, un choix assumé.
    Le nôtre dans ce podcast, ce sera de laisser les affaires et les procès à la porte. Non pas parce que nous dissocions l’homme de l’artiste, mais parce que nous faisons partie de ceux qui pensent que Michael Jackson a été maintes fois manipulé. Et puisque la justice ne l’a jamais reconnu coupable, ce n’est certainement pas à nous de le faire.

    Nous allons donc parler de musique. De musique, et encore de musique.
    Mais reste-t-il quelque chose à dire sur le King of Pop ?
    Michael Jackson a trop souvent été caricaturé : présenté comme la marionnette de ses producteurs, déconnecté de la composition, comme si celui qui avait passé sa vie sur scène n’avait été qu’un interprète de génie, mais pas un artisan de son propre son. Voila un sujet. Oui Michael a eu des producteurs, Quincy Jones en tête au moment où il touche les étoiles avec Thriller.

    Et pourtant… quelle était réellement son implication dans ses albums ?
    Comment choisissait il ses producteurs ?
    Comment ces collaborations ont-elles évolué entre l’enfant prodige, l’adolescent prometteur, la superstar planétaire et la légende ?

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    1 hora
  • Beyoncé - La Totale
    Oct 11 2025

    Est-ce que la jeune Beyonce qui chantait « Say my name say my name” savait que des milliers de personnes le feraient dans des stades quelques années après ?

    La deuxième partie des années 80 va voir arriver le New Jack Swing, genre popularisé par le producteur Teddy Riley, qui donnera naissance ensuite au R&B contemporain. C’est l’époque où les producteurs se font un nom, et soutiennent ou proposent de nouveaux artistes.
    C’est dans ce contexte qu’émerge Destiny’s Child, formation R&B parmi d’autres à l’époque, mais qui va rapidement se distinguer. Le groupe impose une esthétique : celle d’une jeunesse noire américaine sûre de son identité, à la fois enracinée dans la tradition soul et attentive aux tendances hip hop. Au sein de groupe une personnalité, une voix mais aussi, ne le nions pas , un physique va se distinguer : Beyoncé.

    L’histoire aurait pu s’arrêter là, comme ce sera le cas pour la quasi-totalité de ses camarades de chants. Mais au début des années 2000, Beyoncé entame une carrière solo qui va l’amener à naviguer entre plusieurs mondes : celui de la pop, celui du R&B le plus exigeant, et celui d’un héritage musical qu’elle revendique avec constance, de la soul des années 1970 au funk de Minneapolis, en passant par les grandes figures de la scène gospel et même Country. Cette trajectoire n’est pas simplement celle d’une réussite individuelle, mais aussi le reflet de profondes mutations culturelles : l’affirmation d’une génération d’artistes noirs américains qui veulent reprendre le contrôle de leur image, et le rôle grandissant des femmes dans une industrie encore dominée par des logiques patriarcales.

    Beyoncé est aussi une artiste qui interroge le rapport entre musique et image. Ses albums ne se contentent pas de proposer des chansons : ils s’accompagnent souvent de projets visuels ambitieux, où la scénographie, et la performance participent à la compréhension de l’œuvre. En cela, elle prolonge une réflexion déjà initiée par des artistes comme Prince ou Michael Jackson : comment raconter une histoire qui dépasse le simple format du disque ou du concert ?

    Enfin, il y a la dimension politique. Sans jamais se couper du grand public, Beyoncé a introduit dans son œuvre des thématiques liées à l’histoire afro-américaine, à la mémoire de l’esclavage, aux luttes pour les droits civiques, mais aussi aux réalités contemporaines, qu’il s’agisse du féminisme ou des tensions raciales aux États-Unis. Cette articulation entre une carrière de superstar mondiale et une inscription dans une histoire collective mérite d’être examinée de près.

    C’est ce que nous allons faire aujourd’hui, en nous appuyant sur un ouvrage qui propose une lecture approfondie de son œuvre, chanson après chanson comme sait si bien le faire Benoit Clerc. Parce que parler de Beyoncé, ce n’est pas seulement parler d’une chanteuse à succès : c’est analyser un phénomène culturel, un miroir de notre époque, et peut-être aussi une des clés pour comprendre comment la musique populaire continue de se réinventer.

    Vous en voulez d'avantage ?

    Nous vous donnons rendez vous le jeudi 16 octobre à Paris pour une rencontre avec Benoit Clerc, et l'écoute de sa playlist dans des conditions Hors du commun 🎵 🎵

    A partir de 20 H, nous vous attendons chez LISTENER , la salle d'écoute audiophile la plus folle de Paris. Après un échange avec l'auteur, vous plongerez dans cette salle pour découvrir ou redécouvrir Beyonce comme jamais.

    Plus d'infos ici : https://listener.fr/produit/beyonce-la-totale/

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    1 hora
  • Janet Jackson
    Sep 13 2025

    Janet Jackson.
    Pas “la sœur de…” NON. Pas “l’ombre de…”. NON PLUS.
    Une artiste. Une trajectoire. Une vision.

    Dès les années 80, avec l’album Control, elle opère une rupture nette : rupture avec l’autorité paternelle, rupture avec l’industrie qui voudrait la réduire à un rôle secondaire, rupture avec l’idée qu’une femme dans la pop doit forcément suivre la route tracée par les autres.

    Avec les producteurs Jimmy Jam & Terry Lewis, elle forge son son : dur, funky, électronique, futuriste. Janet Jackson sera une artiste de son temps, qui pense et contrôle tout — de la production à la scène. Des shows réglés comme une mécanique de précision. Chorégraphies, effets spéciaux, mais toujours une énergie organique, avec de vrais musiciens, et une intensité physique.

    Elle redéfinit le spectacle pop.

    Mais affirmer sa liberté a un prix. En 2004, à la mi-temps du Super Bowl, un geste de quelques secondes — son sein dévoilé — cristallise toute l’hypocrisie américaine. Là où certains voient une provocation calculée, il faudrait plutôt lire un accident transformé en prétexte : l’Amérique puritaine s’acharne, les médias se déchaînent, et c’est sa carrière, plus que celle de Justin Timberlake, qui s’en trouve brisée. Janet paie l’addition, et même très cher. Car ce n’était pas qu’un sein : c’était le corps d’une femme, libre, insoumise. Et ça, l’industrie ne le pardonne pas.

    Janet Jackson, c’est l’histoire d’une artiste qui n’a cessé de se battre pour exister par elle-même, d’imposer une voix, un corps, une vision. Une artiste majeure, une influence incontournable, qui incarne à la fois le triomphe et la fragilité de la liberté dans la pop music. Une femme qui a prouvé qu’elle existait par elle-même, envers et contre tout.

    Et c’est son histoire. Sa musique. Son ou ses messages que nous explorons avec Valentin Grimaud à travers son ouvrage « Janet Jackson la dernière des Jackson ».

    Vous en voulez d'avantage ?

    Nous vous donnons rendez vous le jeudi 18 septembre à Paris pour une rencontre avec Valentin Grimaud, et l'écoute de sa playlist dans des conditions Hors du commun 🎵 🎵

    A partir de 20 H, nous vous attendons chez LISTENER , la salle d'écoute audiophile la plus folle de Paris. Après un échange avec l'auteur, vous plongerez dans cette salle pour découvrir ou redécouvrir Janet Jackson comme jamais.

    Plus d'infos ici : https://listener.fr/produit/la-musique-se-livre-janet-jackson/

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    59 minutos
  • New Wave
    Jun 14 2025

    Qu’est-ce qu’un genre musical ?
    Est-ce une simple étiquette pratique pour les disquaires, les journalistes, les plateformes de streaming ? Un cadre pour aider à trier, à recommander, à classer ? Ou est-ce quelque chose de plus profond : une esthétique, une attitude, une atmosphère, voire une manière de percevoir le monde à travers le son ?

    Cette question peut sembler abstraite, mais elle se pose avec force dès qu’on plonge dans l’histoire des musiques dites « alternatives ». Car ces musiques là, nées souvent dans les marges, portées par des artistes en rupture ou en recherches d’autres voies, finissent elles aussi par être regroupées, nommées, catégorisées. Pourquoi ? Est-ce la peur du désordre ? Ou le besoin, pour l’auditeur comme pour l’industrie, de repères familiers ?

    Prenez la New Wave, par exemple. Un terme vaste, mouvant, qui a servi à désigner une constellation d’artistes apparus à la fin des années 70 et au début des années 80, dans le sillage du punk, mais en quête de sons nouveaux, plus synthétiques, plus glacés, parfois plus introspectifs. Derrière cette bannière se côtoient des groupes aussi différents que Depeche Mode, The Cure, Joy Division, Siouxsie and the Banshees, ou encore Simple Minds. Très vite, d’autres étiquettes sont venues affiner – ou brouiller – le tableau : coldwave, gothic, darkwave… autant de sous-genres qui tracent des lignes plus sombres, plus minimalistes, plus intenses.

    C’est ce territoire musical, mystérieux et fascinant, que notre invité du jour a choisi d’explorer. Sylvain Fanet, vient de publier un livre passionnant intitulé Dark Lands – La face sombre de la new wave, aux éditions GM. Un livre où il interroge non seulement les groupes et les sons, mais aussi les ambiances, les filiations, les zones d’ombre d’une musique à la fois héritière du romantisme noir et annonciatrice de bien des expérimentations à venir.

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    1 hora
  • Beck
    May 10 2025

    Depuis plus de soixante-dix ans, la musique populaire érige ses figures : certaines multiplient les disques-événements, d’autres marquent l’histoire avec une œuvre brève mais décisive. Et puis il y a ceux dont la présence se déploie en marge du tumulte, avec une discrétion d’autant plus remarquable que leur talent, lui, fait l’unanimité. Beck appartient à cette catégorie singulière.

    Révélé en 1993 à grand renfort de clip sur MTV, à une époque qui encense les hybridations entre rap et influences diverses, il aurait pu s’installer dans ce succès précoce. Mais dès l'année suivante, il brouille les pistes, refusant de céder à la tentation de la répétition. Chaque album devient alors une échappée, parfois expérimentale, parfois plus acoustique, mais toujours imprévisible.

    Beck n’a jamais cherché à occuper l’espace. Ses tubes existent, mais ne résument rien. Son œuvre, forte de quatorze albums en un peu plus de vingt-cinq ans, se construit dans la durée, par strates successives, entre disques phares et projets plus discrets.

    Si il est difficile de séparer les Beatles de Liverpool, U2 de Dublin et Prince de Minneapolis –, Beck, lui, reste indissociable de Los Angeles. Une ville dont il capte les éclats et les failles, jusque dans les morceaux les plus intimes.

    C’est cette relation, subtile et souterraine, entre Beck, sa ville , la spiritualité, et son œuvre, que Pauline Guedj explore dans Beck, des palmiers dans l’espace, publié chez Playlist Society, et dont nous parlons dans cet épisode.

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    59 minutos
  • Talking Heads
    Feb 8 2025

    Il est réducteur de cantonner les Talking Heads à la new wave ou au post-punk, car leur génie réside précisément dans leur capacité à transcender les genres. Du funk hypnotique de 'Remain in Light' - considéré par beaucoup comme leur chef-d'œuvre absolu - aux pulsations afrobeat de 'Speaking in Tongues', le groupe a su créer une fusion inédite, oscillant constamment entre avant-garde radicale et tubes grand public comme 'Psycho Killer' ou 'Burning Down the House'.

    Au cœur de cette alchimie, la personnalité fascinante de David Byrne, frontman atypique aux danses saccadées et aux costumes démesurés, mais aussi les tensions créatives avec la section rythmique formée par Tina Weymouth et Chris Frantz. Cette dynamique complexe a façonné un son unique, immortalisé dans l'électrisant 'Stop Making Sense' - sans doute le plus grand film de concert jamais réalisé.

    Pour explorer cet univers singulier, nous recevons aujourd'hui John Raby, auteur d'une nouvelle analyse approfondie du parcours des Talking Heads. De leurs débuts minimalistes au CBGB jusqu'à leurs explorations rythmiques avec Brian Eno, nous verrons comment ce groupe new-yorkais a réinventé la notion même de ce que pouvait être un groupe de rock en a peine une décennie et 8 albums studios.

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    1 hora
  • Aretha Franklin
    Nov 9 2024

    Dans l’histoire de la musique dites populaires, les titres de « King » ou « Queen » ont souvent été attribués aux plus grandes stars. Il y a eu le « King » avec Elvis Presley, le « King of Pop » pour Michael Jackson, et le « Godfather of Soul » avec James Brown pour ne citer qu’eux. Depuis plus de 30 ans, des artistes comme Adèle, Céline Dion, Beyoncé, Mariah Carrey, ou Mary J. Blige ont également hérité de ces couronnements symboliques, devenant les « Queens » voire les « Divas » de la scène moderne.

    Mais bien avant ces stars contemporaines, une femme a incarné le sommet de ce règne musical : Aretha Franklin, la seule et l’unique « Queen of Soul ». C’est elle qui a pavé la voie pour toutes ces grandes voix féminines qui l’ont suivie. Aretha Franklin n’était pas seulement une chanteuse, elle était une force culturelle. Elle a imposé un style vocal qui fusionnait gospel, soul, et pop, avec une puissance et une émotion inégalée.


    Née en 1942 à Memphis, Tennessee, Aretha a grandi à Detroit, dans une famille profondément ancrée dans la spiritualité, et le monde du gospel. Son père, le révérend C.L. Franklin, était une figure influente et c’est dans son église qu’elle a fait ses premières armes.
    La suite.. on vous la raconte dans cet épisode, avec Frédéric Adrian car l’impact d’Aretha Franklin est immense, non seulement dans l’histoire de la musique, mais aussi dans celle de la société américaine.

    Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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    59 minutos
  • Abba
    Oct 12 2024

    Que l'on écoute ou pas ABBA, nous connaissons pratiquement tous leurs hits par cœur. Comment est ce possible ou plutôt Comment faire autrement ? Avec 200 millions de disques vendus à travers le monde, il semble qu’il soit impossible de traverser un espace public ou d’allumer une radio sans tomber sur un refrain d’ABBA. Ils font partie de ces groupes qui se sont installés dans la bande-son collective de nos vies, qu’on le veuille ou non. Leur triomphe à l'Eurovision en 1974 avec Waterloo les a propulsés au rang de superstars, déclenchant une frénésie planétaire. S’ensuit des tournées mondiales, des hits en cascade comme Dancing Queen, Mamma Mia ou encore The Winner Takes It All. Impossible de passer à côté de ce phénomène. . Si la carrière discographique du groupe s’arrête en 1981, l’affection du public, et cela sur plusieurs générations, sera sans faille, poussant Abba a se reformer pour un ultime album en 2021.
    Mais ce n’est pas sur les grands succès que nous allons nous pencher. Vous n’avez pas besoin de nous pour cela.

    Et si ABBA, n’était pas qu'une série de hits diffusés en boucle ?
    Avec Benoit Clerc, qui vient d’analyser l’intégralité des chansons du groupe, titre après titre, nous avons choisi de prendre un autre chemin. L'idée de cette émission, est justement d'aller au-delà de ces morceaux que tout le monde connaît. Vous ne trouverez pas les tubes historiques que vous avez sûrement déjà entendus des dizaines, voire des centaines de fois. Non, l’objectif est de plonger dans les recoins plus confidentiels de leur discographie, là où, qui sait, quelques pépites cachées pourraient se révéler. Peut-être que derrière l'image policée des superstars se cachent des morceaux plus audacieux, moins évidents, qui méritent qu’on leur accorde un peu d’attention.

    A bas… les hits, voila comment nous aurions pu appeler ce numéro de la musique se livre, pour tenter de découvrir ensemble ABBA autrement

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    1 hora